Stéphane Manet

Après le succès du podcast « Cause à Effet », j’ai souhaité poursuivre l’exploration des questions liées au travail, à l’emploi, et à la formation, mais cette fois-ci avec un ton différent et un rythme plus réfléchi. C’est ainsi qu’est né le podcast « Parlons pas boulot ». De 2019 à 2020, cette émission mensuelle a pris le relais en proposant une réflexion détendue mais approfondie sur le monde du travail, en compagnie de chercheurs et de spécialistes des sciences humaines. Cet article revient sur cette expérience unique et les raisons qui m’ont poussé à faire évoluer la formule.

Le travail, sujet souvent source de stress et de préoccupations urgentes, méritait d’être examiné avec plus de recul et de sérénité. L’idée était de créer un espace où l’on pouvait parler du travail sans se focaliser sur les pressions quotidiennes, mais plutôt sur les concepts et les dynamiques qui le sous-tendent.

Contrairement à son prédécesseur, « Parlons pas boulot » était conçu comme un rendez-vous mensuel, permettant de prendre le temps d’explorer chaque sujet en profondeur. Cette fréquence moins soutenue a permis d’aborder des thèmes complexes avec le calme nécessaire, favorisant des discussions riches et nuancées. Le podcast a continué à vulgariser les sciences humaines, tout en offrant une perspective différente sur le travail, l’emploi, et la formation.

Comme dans « Cause à Effet », j’ai eu le plaisir d’accueillir des chercheurs et des spécialistes de renom pour discuter des enjeux du travail sous divers angles. Cependant, « Parlons pas boulot » a permis à ces discussions de s’étendre sur un temps plus long, favorisant un dialogue plus approfondi. Que ce soit des sociologues, des économistes, ou des philosophes, chaque invité a apporté sa vision unique, contribuant à élargir notre compréhension du travail dans toutes ses dimensions.

Passer à une émission mensuelle représentait un défi de taille en termes de production et de maintien de l’engagement des auditeurs. Moins de fréquence signifiait qu’il fallait s’assurer que chaque épisode soit d’une qualité exceptionnelle, capable de capter et de retenir l’attention sur une période plus longue. Cela demandait une préparation encore plus rigoureuse, tant dans le choix des sujets que dans la sélection des invités. Cependant, cette formule a également offert une plus grande liberté créative, permettant de prendre le temps nécessaire pour construire des épisodes captivants.

Les retours que j’ai reçus sur « Parlons pas boulot » ont été extrêmement positifs. Les auditeurs ont apprécié le changement de rythme et le ton plus réfléchi de l’émission. Beaucoup ont souligné la qualité des échanges et la pertinence des thèmes abordés, qui ont permis de voir le travail sous un jour nouveau, loin des pressions habituelles. Cette approche a confirmé l’importance de prendre du recul pour mieux comprendre les enjeux complexes du monde du travail.

« Parlons pas boulot » a été une expérience enrichissante, tant sur le plan professionnel que personnel. En prenant le relais de « Cause à Effet », ce podcast a permis de continuer à explorer des sujets essentiels, mais avec une approche différente, plus calme et réfléchie. À travers cet article, je souhaite partager avec vous l’importance de maintenir une réflexion continue et apaisée sur le travail, un sujet qui nous concerne tous.